Ramené à une position de confiance en Dieu
En effet, le figuier ne fleurira pas, la vigne ne produira rien, le fruit de l'olivier manquera, les champs ne donneront pas de nourriture ; les brebis disparaîtront du pâturage, et il n'y aura plus de bœufs dans les étables. Mais moi, je veux me réjouir en l'Éternel, je veux être dans l’allégresse à cause du Dieu de mon salut (Habakuk 3.17-18 S21)
J'étais curieux de savoir ce qui avait pu se passer dans la vie d'Habakuk et à son l'époque pour l'inciter à écrire une si belle déclaration de foi, et j'ai donc lu le livre en entier. C'est un livre court, qui ne compte que trois chapitres, et il s'avère que ce passage se trouve tout à la fin, en conclusion du dialogue d'Habakuk avec Dieu.
Le livre donne très peu de détails sur la vie personnelle d'Habakuk, mais il est évident qu'il a vécu à une époque difficile de l'histoire du peuple de Dieu. Habakuk commence par remettre ouvertement en question la sagesse de Dieu.
Habakuk dit à Dieu qu'il ne voit rien d'autre autour de lui que l'injustice, la violence et la destruction par des armées envahissantes, et il pose la même question que chacun d'entre nous posons à Dieu, avec habituellement beaucoup moins de justification que lui : Pourquoi Dieu n'arrange-t-il pas les choses et pourquoi laisse-t-Il le mal triompher en apparence ? Grâce aux réponses patientes de Dieu, Habakuk fut ramené à une position de confiance en Dieu et en ses promesses, ce qui lui permet de tout remettre entre les mains de son Père aimant.
Nous pouvons choisir de nous réjouir en Dieu et en notre salut, même au milieu des expériences les plus éprouvantes de la vie, parce que Dieu a dit : « Je ne te délaisserai pas et je ne t’abandonnerai pas ». —Ronan Keane [1]
Ma foi n'a pas supprimé la douleur, mais elle m'a permis de la traverser. La confiance en Dieu n'a pas diminué ou vaincu l'angoisse, mais elle m'a permis de la supporter. —Robert Rogers
[1] (Angl.) Activated An Ancient Q&A